Que j'suis pas toute seule à détester la neige :026:
Pour quelques centaines de dollars
Bye-bye les congères sur son terrain!
Claude Morin a décidé de faire enlever toute la neige à ses frais. C’était avant la bordée de dimanche...
Dans le journal local ce matin::::::: Depuis plusieurs années, un citoyen de Charlesbourg qui n’aime pas vraiment l’
prend les grands moyens pour faire disparaître d’un seul coup toute la neige soufflée sur son terrain.
«J’haïs l’
. Maudit
. Les dents serrées, les mains gercées, les batteries à terre. J’haïs l’
. Maudit
. Chez nous l’
, c’comme le hockey. Y a des finales jusqu’au mois d’mai», chantait Dominique Michel en 1979. À bout de nerfs, quelques personnes trouvent parfois des solutions originales, à condition de pouvoir payer! Dans plusieurs quartiers résidentiels en banlieue de Québec, la situation atteint présentement un seuil critique. Les grognements s’accentuent et la Ville cherche des solutions puisque le printemps est encore loin.
La semaine dernière, Claude Morin, qui habite sur l’avenue de Marseille, près de la 81e Rue, a reçu la visite très attendue d’un entrepreneur qu’il connaît bien. Quelques voyages de camion plus tard, l’énorme amoncellement devant sa demeure avait fondu comme neige au soleil, ou presque. La facture? Ce dernier ne l’a toujours pas reçu, dit-il.
«Ça dépend du nombre de voyages. C’est 250 $ le chargement. Ce n’est pas la première année que je fais ça. Ça n’a pas de bon sens! Eux-mêmes ne trouvent plus de place pour l’envoyer. Dans le détour ici dans la rue, on ne voit plus rien. De la façon dont je suis positionné, il y en a beaucoup trop. C’est un choix à prendre», dit l’homme de 65 ans en riant. Selon lui, environ deux chargements et demi ont été nécessaires, cette fois. Faites le calcul.
«J’aime plus la chaleur»
Sans surprise, M. Morin affirme que l’
n’est pas sa saison préférée! «J’aime plus la chaleur.»
Joint au téléphone, l’entrepreneur Charles Roberge, de Fertilisation Orléans, précise que son prix pour faire «maison nette» pourrait augmenter. «Les dépotoirs sont pleins. J’allais sur Jean-Talon, mais je ne sais pas où on va pouvoir mettre ça maintenant. La Ville ne fournit pas non plus. Ça déboule dans les rues. Cette bordée-là pose des problèmes», ajoute-t-il.
«Mon pays, ce n’est pas un pays, c’est l’
. Mon chemin, ce n’est pas un chemin, c’est la neige. Dans la blanche cérémonie, où la neige au vent se marie. Dans ce pays de poudrerie, mon père a fait bâtir maison...», disait Gilles Vigneault. Environnement Canada prévoit un petit répit de...deux centimètres la nuit prochaine à Québec. Juste assez pour balayer l’auto, demain matin.
a la neige