Immigration

Les immigrés vus par les Européens
Les étrangers indésirables

Comment les Européens et les Américains regardent-ils les immigrés ? Le sondage réalisé par l’institut Novatris/Harris Interactive pour le Talk de Paris de la chaîne France24 et le journal américain International Herald Tribune donne les premières indications.

A l’exception des Français et des Américains, les Européens considèrent qu’il y a trop d’immigrés dans leurs pays, 67% pour les Britanniques, 55% pour les Italiens, 45% d’Espagnols et 55% d’Allemands. Ils ne sont que 32% pour la France et 35% pour les USA à partager cet avis. Concernant l’intégration des immigrés, 43% des Américains estiment celle-ci complètement réussie, alors que les Européens jugent que la politique menée est un échec total (50% des Britanniques, 56% des Français et 58% des Allemands). Seuls les Espagnols (62%) n’ont pas d’avis tranché sur ce sujet. S’agissant de l’accueil des étrangers, les résultats varient d’un pays à l’autre. Seuls les Français (54%) se déclarent majoritairement favorables à l’adoption de nouvelles mesures. A l’inverse, 69% des Britanniques, 53% des Allemands et 60% des Américains sont opposés à la prise de nouvelles mesures spécifiques à l’amélioration des conditions de vie des immigrés. Concernant le vote, 38% des Britanniques, 36% des Italiens, 36% des Allemands et 28% de Français sont favorables à la participation aux élections des immigrés ayant plusieurs années de résidence. En revanche, les Américains se démarquent totalement des Européens puisqu’ils sont majoritairement opposés au droit de vote des étrangers. Idem pour les allocations sociales qui ne devraient être attribuées aux immigrés en situation régulière qu’après l’acquisition de la nationalité du pays où ils vivent, fait apparaître le sondage. Par ailleurs, la plupart des pays se prononcent en faveur des quotas à l’immigration stricts basés à la fois sur le pays de provenance et sur la catégorie professionnelle du ressortissant étranger. 86% de Britanniques se disent favorables aux quotas, 78% pour les Italiens et 56% pour les Français. Le contrôle aux frontières contre l’immigration est jugé trop laxiste par tous les pays. Idem aussi pour la gestion de l’immigration clandestine. Tous les sondés se positionnent en faveur de l’expulsion des personnes en situation irrégulière et ce, quelle que soit la situation familiale. Seuls les Français demeurent mitigés sur cette question. 19% estiment qu’il faut leur permettre de rester sur le territoire s’ils ont des enfants scolarisés et trouver des solutions alternatives pour gérer cette situation.

Yacine Farah
El watan

Et bien me voilà rassurer !!! j'entends partout que la France est un pyas de Facho !!!
en fait c'est le plus cool de tous !!!

d'après vous les filles c'est quoi la différence entre un immigrès bien intingré et un immigrès mal intingré ?

Bonne question, Simply, on en rediscutera...

Avant de commencer la discussion sur les bons et mauvais immigrés, je mets encore cet article

Une « médiatisation régulière » des migrations

Un collectif d’associations a lancé un appel pour qu’une « émission régulière sur le thème des migrations soit mise rapidement à l’antenne » sur l’une des chaînes de télévision françaises, a-t-on appris hier auprès de la Ligue française des droits de l’homme.

« Que savons-nous de l’histoire des migrations, alors qu’une grande partie d’entre nous affirme ses origines ‘’étrangères’’ ? », se sont demandés le Syndicat national français des journalistes-CGT, le Mouvement pour l’amitié entre les peuples et contre le racisme, le Centre d’information et d’études sur les migrations internationales, parmi une dizaine d’autres ONG. « Que savons-nous de la réalité actuelle des migrations internationales, de leur volume, de leurs points de départ et de leurs destinations ? » et « que savons-nous, à l’heure de la mondialisation, de l’impact des mouvements migratoires sur les économies ? », sont autant de questions posées, selon l’APS qui rapporte l’information, par le collectif d’associations qui ont souhaité relancer le débat sur « la diversité des vies, des souffrances et des espoirs » de l’immigration. « Parler sans-papiers, expulsions, quotas, ne suffit pas pour informer sur la réalité de ce phénomène mondial, encore moins pour nourrir valablement le débat citoyen » et « parler discrimination, racisme, diversité ne suffit plus pour combattre les replis communautaires, d’autant plus que cette expression est souvent employée à tort et à travers », ont-elles ajouté. Appelant à ce que « la question de l’immigration en France sorte de l’ornière de l’utilisation démagogique et fasse enfin l’objet d’un débat digne et responsable », les « associations, syndicats, journalistes, chercheurs, élus, citoyens de toutes origines ont demandé au groupe France Télévisions d’assumer pleinement sa responsabilité de service public d’information » par le biais d’une « émission régulière sur le thème des migrations ».

A. Z.
El watan

c'est vrai simply que c une très bonne question, on parle toujours d'intégration mais que faut-il faire au juste pour être un immigré bien intégré ou bien tout du moins être reconnu comme tel, et déjà est-ce possible ? Si je pose cette question c'est parce que de toute façon l'immigré entendra toujours le fameux "issu de l'immigration" qui m'agace au plus haut point !

Dans la classe de ma petite dernière, il y a une petite d'origine turque. Le père parle bien le français, la mère ne le parle pratiquement pas. Lors des réunions de classe, c'est toujours le père qui vient. La mère est toujours à l'écart, triste, donnant l'impression de porter le monde sur ses épaules. Toutes les vacances sont l'occasion pour elle de retourner en Turquie. On la sent malheureuse .....

Les enfants, en particulier, la petite copine de ma fille est en grande difficulté scolaire, aussi bien en français, qu'en maths. La famille vit avec les grands parents dans une maison. J'ai eu l'occasion d'y emmener une fois ma fille un mercredi après-midi. Je peux dire que j'ai été très étonnée ! L'extérieur est banal, un jardin, une voiture, une balancoire ... Dès que vous franchissez la porte de la maison, vous croiriez être transportée dans un autre pays. La télé branchée en permanence sur le pays d'origine, des tableaux représentant La Mecque sur tous les murs, les grands parents assis par terre sur un matelas devant la petite table avec le beled (théïère) de thé, la mère, foulard sur la tête, secouant les couvertures par la fenêtre et faisant le grand ménage.

Les adultes ne parlent que turc, aussi bien entre eux, qu'avec les enfants. La nourriture est exclusivement turque. Je ne vois jamais la maman ou le papa de ces enfants à la bibliothèque municipale pour tenter de faire progresser leurs enfants. Ma fille a pourtant proposé à plusieurs reprises à sa petite amie de se retrouver là-bas pour y lire tranquillement. Les parents n'ont jamais voulu.

Voilà, à mes yeux, des gens qui ne font rien pour s'intégrer. Ils sont en France physiquement, mais toutes leurs pensées, tous leurs actes de la vie quotidienne sont complètement tournés vers la Turquie, au détriment de l'épanouissement de leurs enfants.

oui je suis d'accord, on vit dans un pays, il est essentiel de se "fondre dans la masse", il ne faut évidemment pas renier son pays, ses origines ce n'est pas de ça qu'il s'agit, mais faire au moins un effort pour vivre comme tout le monde et ne pas se couper de ce "monde" là !