Je ne sais pas trop quoi penser, d'un côté je comprends cet homme qui ne veut plus avoir d'enfants avec elle, mais de l'autre,, je comprends aussi cette femme dont c'est la seule chance d'avoir des bébés. Je trouve ça trop dur pour elle...
Elle ne récupérera pas ses embryons congelés
Il faut être deux pour devenir parents, selon la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). La demande d’une Britannique pour que lui soient restitués des embryons congelés, contre l’avis de son ex-fiancé, a ainsi été rejetée mardi.
«Désespérée»
Statuant en appel, les juges de Strasbourg ont estimé qu'il «n'y a(vait) pas lieu d'accorder davantage de poids au droit de la requérante (...) de devenir parent» qu'à celui de son ex-compagnon qui ne souhaite «pas avoir un enfant biologique avec elle».
«Je suis désespérée par la décision de la cour aujourd'hui», a déclaré Natallie Evans, 35 ans, en larmes et toute vêtue de noir. «C'est très difficile pour moi d'accepter que les embryons vont à présent être détruits et que je ne pourrai jamais devenir mère», a-t-elle ajouté.
Après avoir appris en 2001 que la jeune femme souffrait d'un cancer des ovaires, la rendant stérile, son ex-fiancé, Howard Johnston, avait accepté une fécondation in vitro mais depuis leur rupture, intervenue un an plus tard, il refusait que les embryons soient utilisés et il demandait leur destruction. Ce dernier s’est dit «très soulagé», mardi, par la décision de la CEDH, estimant que le «bon sens a(vait) prévalu».
Conserver les embryons
La loi britannique exige que les deux parents potentiels soient consentants dans le cas d'embryons congelés. La CEDH avait demandé à la clinique britannique de conserver les embryons congelés dans l'attente d'une décision définitive