Chantal Sébire ne serait pas morte naturellement
C.J (lefigaro.fr) avec AFP, RTL et Le Figaro
21/03/2008 | Mise à jour : 13:56 | Commentaires 8 .
Chantal Sébire est morte mercredi soir. (AFP)
Il n'y a «pas de cause spécifique pouvant expliquer le décès» de Chantal Sébire, selon les premières conclusions de l'autopsie. Des analyses toxicologiques de substances retrouvées dans le corps de l'enseignante sont en cours.
» LIRE - Notre dossier spécial
Les premiers résultats de l'autopsie de Chantal Sébire écartent l'hypothèse d'une mort naturelle. L'examen du corps de l'enseignante qui souffrait d'une tumeur incurable, n'a rien relevé d'anormal. Il n'y a «pas de cause spécifique pouvant expliquer le décès» de Chantal Sébire, selon les conclusions du légiste, a affirmé vendredi le procureur de la République de Dijon, Jean-Pierre Alacchi.
«L'état personnel de cette personne n'a pas entraîné sa mort directe. Nous n'avons retrouvé ni hémorragie, ni infarctus, ni hémorragie cérébrale qui aurait pu expliquer le décès», a-t-il ajouté. Des analyses toxicologiques des substances , assez nombreuses, retrouvées dans le corps de la malade sont en cours. Les résultats pourraient ne pas être connus avant plusieurs jours ou plusieurs semaines.
«Une autopsie révoltante»
Ces résultats de l'examen du corps contredisent les premières contestations des enquêteurs. Jeudi, au lendemain de la mort de l'enseignante, comme l'indiquait le Figaro, les enquêteurs n'avaient découvert à son domicile que les médicaments habituels de Chantal Sébire et aucune trace d'une autre substance qu'elle aurait pu absorber pour abréger ses souffrances. Bénéficiant d'une hospitalisation à domicile, l'ancienne institutrice avait reçu dans la matinée la visite des infirmières. Dans la journée, elle avait tenté de joindre son médecin, ce jour-là à Paris et reçu par Nicolas Sarkozy pour évoquer son cas. C'est vers 19 heures, en pénétrant dans l'appartement que sa fille, Virginie, l'a découverte inanimée.
Le procureur de Dijon a justifié l'autopsie, à laquelle les proches de Chantal Sébire étaient opposés, en indiquant que «la justice devait savoir si la mort était naturelle ou si quelqu'un l'avait aidée à mettre fin à ses jours».Vendredi matin encore, l'avocat de la mère de famille, Me Gilles Antonowicz, qui avait défendu sa requête d'euthanasie active devant le tribunal de Dijon, a répété son opposition à l'examen du corps et appelé à la pudeur. «S'il y a eu une autopsie, je pense qu'on contrevient aux principes les plus élémentaires, ce n'est pas respecter le deuil de la famille, le corps de madame Sébire. C'est révoltant.», a-t-il déploré.
On a beaucoup à apprendre en France "catholique" sur les lois belges en fait euthanasie! Honte à nous!
Elle ne souhaitait pas "mourir" seule mais être aidé! en plus qu'on l'autopsie, ça me répugne!
Paix à son âme