Sans-papiers

on a l'impression de revenir au temps des raffles, pour un pays comme le notre c'est abominable !

Elisa a écrit:

on a l'impression de revenir au temps des raffles, pour un pays comme le notre c'est abominable !

Ne succombons pas à la sinistrose ...

La délinquance doit être jugulée si nous voulons vivre en paix, comme toute démocratie doit nous l'assurer.

Alors, franchement, je préfère être contrôlée vingt fois, si cela peut éviter à quelqu'un d'être traumatisé à vie par une agression.

un sans papier coute moins cher, donc il trouve du travail, une fois qu'il a ses papiers, il est trop cher et perd son travail!

les clandestin favorisent (au même titre que leur patrons qui peuvent être d'anciens clandestins, voir les chinois) l'économie soutéraine, l'expolitation des gens et la baisse des salaires des plus défavorisés!

Quant aux gens qui ne veulent pas travailler, il est évident qu'un sytème de protection social moins généreux, les pousserait à changer de musique!

mais dans de nombreux cas, il est plus interessant de ne pas travailler, que de bosser!

En Belgique, la martingale imbattable est de chômer (un "fixe" plus avantages sociaux) et de travailler en noir !

Un type qui pratique de la sorte empoche le double d'un ouvrier, et bénéficie en outre souvent d'un logement social et d'un tas d'avantages, le tout non-fiscalisé

vieux schnock a écrit:

un sans papier coute moins cher, donc il trouve du travail, une fois qu'il a ses papiers, il est trop cher et perd son travail!

les clandestin favorisent (au même titre que leur patrons qui peuvent être d'anciens clandestins, voir les chinois) l'économie soutéraine, l'expolitation des gens et la baisse des salaires des plus défavorisés!

Et bien je suis contente de pouvoir enfin embaucher un clandestin qui attendait ces papiers !!!
je vais pyer toutes ces charges sociales et de plus il aura la protecion qu'il mérite.

MP a écrit:

En Belgique, la martingale imbattable est de chômer (un "fixe" plus avantages sociaux) et de travailler en noir !

Un type qui pratique de la sorte empoche le double d'un ouvrier, et bénéficie en outre souvent d'un logement social et d'un tas d'avantages, le tout non-fiscalisé

La faute à qui, MP?
Je travaille depuis des années dans des institutions qui s'occupent de la réinsertion des chômeurs (allemands, étrangers) et des allemands de souche (Russie et Kasachstan)... tu sais, c'est la société qui les rend comme ça... et les médecins qui leur donnent des arrêts maladie en veux-tu en voilà... pour rien et moins que rien...
Si les lois n'étaient pas comme elles sont, tout irait mieux...
Ici en Allemagne par exemple, au nom de la dignité humaine et pour ne pas être traîté de raciste, on ne fait pas travailler un étranger comme balayeur des rues et un allemand refuse de faire ce travail parce qu'il estime que c'est au-dessous de sa dignité... et quand on les oblige quand même à le faire, ils vont voir des médecins "connus" pour leur magnanimité qui leur donnent des certificats médicaux parce qu'ils ont "mal au dos"...
Si on leur disait "tu travailles ou tu n'auras rien", ils travailleraient...
Mais là, ils se donnent le mot... et de bons conseils... je connais des jeunes dont les parents sont des assistés, eux aussi vont être des assistés toute leur vie, et leurs enfants sont sur la bonne voie... ça va être héréditaire...

Ton analyse rejoint absolument la mienne ...

Pourquoi voudrait-on que les gens se mettent à travailler quand ils ont tout autant en ne travaillant pas ?

Je ne raisonne pas comme vous, mais alors pas du tout. Pour moi, travailler, c'est synonyme d'indépendance, ça signifie également "se prendre en charge", ne pas être un poids pour la société. Je ne sais pas de quoi sera fait demain, toujours est-il que je ne m'imagine absolument pas dépendre des aides de l'état et des aides sociales.

Même s'il est vrai que parfois on gagne la même somme d'argent en restant chez soi qu'en allant travailler, il y aurait toujours une petite voix au fond de moi qui me dirait que je pourrais évoluer, que je pourrais gravir les échelons, améliorer mon salaire .....

Je crois que c'est un état d'esprit. J'ai été éduqué de cette façon, j'éduque mes enfants aussi selon ces principes. On ne peut pas gagner de l'argent à rester chez soi, à regarder la télé et en se levant à midi !

Je connais des familles où le père à une qualification qui lui permettrait de trouver un job sans problème, mais qui préfère rester à la maison à toucher le RMI. Comment vont évoluer ses enfants qui voient leur père déambuler toute la journée à ne rien faire ? Non, décidément, ce n'est pas ma façon d'envisager le présent, ni l'avenir, que ce soit pour moi ou pour mes enfants.

Mais Ambre, je crois que tu ne nous as pas comprises... moi... - et MP pareil -, je ne cautionne pas du tout cet état de faits... je ne faisais que raconter ce que je constate chaque jour ici en Allemagne...

Citation :

Ambre"]Je ne raisonne pas comme vous, mais alors pas du tout. Pour moi, travailler, c'est synonyme d'indépendance, ça signifie également "se prendre en charge", ne pas être un poids pour la société. Je ne sais pas de quoi sera fait demain, toujours est-il que je ne m'imagine absolument pas dépendre des aides de l'état et des aides sociales.

C'est évidemment la seule manière positive et créatrice de voir les choses. Et que j'ai toujours partagé. Mais on n'entend plus guère ce type de réaction : la mode est à gémir et à exiger plus des autres et moins de soi ...

Citation :

Je crois que c'est un état d'esprit. J'ai été éduqué de cette façon, j'éduque mes enfants aussi selon ces principes. On ne peut pas gagner de l'argent à rester chez soi, à regarder la télé et en se levant à midi !

Bénis tes parents, er reste une chance pour tes enfants :006:

Citation :

Je connais des familles où le père à une qualification qui lui permettrait de trouver un job sans problème, mais qui préfère rester à la maison à toucher le RMI. Comment vont évoluer ses enfants qui voient leur père déambuler toute la journée à ne rien faire ? Non, décidément, ce n'est pas ma façon d'envisager le présent, ni l'avenir, que ce soit pour moi ou pour mes enfants.

En Belgique, on recense de plus en plus de familles où PERSONNE n'a travaillé depuis trois générations