PORTRAIT – Besancenot, le facteur rouge

D'après vous il à raison d'y croire ? moi je ne partage absolument pas ses idées.


En jeans et baskets, il rêve encore de grands soirs et veut changer le monde. Olivier Besancenot, candidat de la Ligue Communiste Révolutionnaire n’a rien d’un homme politique classique et le clame haut et fort. C’est la lutte…

À 32 ans, le plus jeune candidat à l’élection présidentielle est toujours prêt à s’engager dans les grands combats sociaux (photo AFP)

Il avait tenté l’expérience en 2002 où il avait remporté 4,28% des suffrages. Il revient pour ces élections encore plus déterminé qu’il y a cinq ans. Pourtant Olivier Besancenot n’a pas du tout le profil d’un président de la République.
Le candidat de la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR) est tout d’abord jeune, très jeune comparé aux autres prétendants. Jeune peut-être, mais pas novice. Né le 18 avril 1974 à Levallois-Perret, Olivier Besancenot s’est engagé en politique à l’âge de 14 ans.
Il a rejoint la LCR en 1991, après une longue période de militantisme dans diverses associations. Puis il est devenu l’un des trois portes-parole du parti aux côté d’Alain Krivine, le fondateur historique, et de Roseline Vachetta.
Onze ans plus tard, il est candidat à la présidentielle pour la LCR et s’en tire avec un score honorable, passant même devant un parti communiste à bout de souffle.

Simplement révolutionnaire
Olivier Besancenot ne veut pas être vu comme un carriériste politique. Il travaille depuis 1997 comme facteur à Neuilly-sur-Seine et préfère se mêler au cortège d’une manifestation que de s’enfermer dans des bureaux. C’est dans les grands combats sociaux qu’il sait le mieux se faire entendre. Du soutien du Non au référendum sur la constitution européenne au plan de restructuration d’Airbus, Olivier Besancenot est sur tous les fronts quand il s’agit de lutter contre les inégalités.
Mais cette année, il clame haut et fort à la télévision, vêtu d’habits de tous les jours "nos vies valent plus que leurs profits." Révolutionnaire ? Son programme le confirme.
Nouvelle donne économique mondiale et rééquilibrage des profits pour une véritable égalité sociale, Besancenot voit grand. Un horizon qui ne l’empêche pas de se consacrer à sa petite famille. Père depuis 2003, il habite avec sa femme dans le XVIIIe arrondissement de Paris.
Antoine de FOURCROY. (www.lepetitjournal.com) mercredi 11 avril 20

Toujours est-il que la foule assistant à ses meeting est plus que grandissante... certains électeurs exédés s'en vont à l'extrème droite et d'autres... à l'extrème gauche, c'est bien là que l'on sent le ras le bol !!!
Pour exemple dans ma ville : ils attendaient 400 personnes et ils étaient 1400 ! et c'est idem dans tous les meeting.

A mo avis, les gens doivent s'ennuyer chez eux :018: :018: :018:

Non, MP, j'ai entendu Besancenot parler, et on voit vraiment qu'il est sincére et croit à ce qu'il dit: c'est ça qui fait la force de l'extrême-gauche et de l'extrême-droite, ils croient en ce qu'ils disent et font, contrairement aux autres partis... c'est comme les Verts avant en Allemagne, mais depuis qu'ils se sont embourgeoisés, leurs électeurs sont de moins en moins confiants.

Plus les gens sont instruits et informés, moins ils sont affirmatifs.

Je crains que si tu ne sois attirée par des "super convaincus", tu ne tombes jamais que sur des ignares dangereux

Un de mes profs d'univ, une sommité en politique intrnationale, commençait toutes ses phrases par "je ne suis pas si spécialiste que ça", "je crois", "ilo est possible que" ... Tu vois la différence ?

ça c'est vrai, on a l'impression que les intellectuels prennent toujours des gants pour parler, on a l'impression qu'ils ont toujours peur de qq chose ou bien de déplaire à quelqu'un ! C'est du genre "oui il y a ça, mais il y a aussi ça et on peut dire aussi que ci ou ça !!!" bref ils ne sont jamais affirmatif sur une idée ou un avis mais toujours très très prudents ou plutôt je dirais frileux et ça m'agace.
Je préfère qq'1 qui va au bout de ses idées.

Tu sais, Elisa, tout le monde va au bout de ses idées.

Mais il faut beaucoup de formation et de réflexion pour comprendre que la vérité est très complexe, et qu'elle intègre toujours une foule de paramètres.

C'est pourquoi seuls les idiots se conntentent de slogans, faciles à comprendre, mais nécessairement faux.

Cette forme d'expression est le "fast food" de la réflexion

MP a écrit:

Tu sais, Elisa, tout le monde va au bout de ses idées.

Mais il faut beaucoup de formation et de réflexion pour comprendre que la vérité est très complexe, et qu'elle intègre toujours une foule de paramètres.

C'est pourquoi seuls les idiots se conntentent de slogans, faciles à comprendre, mais nécessairement faux.

Cette forme d'expression est le "fast food" de la réflexion

Sans doute, mais il y a toujours des choses pourtant très simples, frappantes, dont personne ne peut dire le contraire et qui pourtant sont toujours discutées par les intellectuels alors que franchement il n'y a pas grand chose à discuter.
Ou bien alors il y en a qui sont tellement intellectuels qui te sortent des trucs comme ceux là (on m'a dit ça un jour) "il faut savoir accepter sa situation !" Il est évident qu'une reflexion comme celle là ouvre toutes les portes à la réflexion !!!! :018: :018:

révolutionnaire à Neuilly... je rigole,

et après il vient vous parler des banlieues...

Au fait, elle est où, MP?

oui c'est bizarre quand même !