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 L'emploi, prochain dossier lourd pour le gouvernement

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Tulipe Noire
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Tulipe Noire


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MessageSujet: L'emploi, prochain dossier lourd pour le gouvernement   L'emploi, prochain dossier lourd pour le gouvernement Icon_minitimeJeu 16 Oct - 12:15

L'emploi, prochain dossier lourd pour le gouvernement
LE MONDE POUR DIRECTMATINPLUS | 16.10.08 | 07h59 • Mis à jour le 16.10.08 | 09h00 Réagir (2) Classer E-mail Imprimer Partager

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Après la crise financière et le sauvetage des banques, le gouvernement va devoir se mettre au chevet de l'emploi. Le chef de l'Etat a annoncé une nouvelle "mobilisation". Problème, les ordres de grandeurs ne sont pas les mêmes : 360 milliards d'euros pour garantir les fonds bancaires, un ou deux milliards pour le financement de programmes sociaux comme le RSA (revenu de solidarité active). Pourtant, l'emploi et son corollaire le chômage sont en passe de redevenir le souci numéro un des Français, avec le pouvoir d'achat. Au mois d'août, l'ANPE a enregistré quelque 41 000 demandeurs d'emploi supplémentaires, une hausse inédite depuis 15 ans. Cet accroissement reflétait alors la situation dégradée de l'emploi : 35 000 postes de travail détruits en France au deuxième trimestre. Et la crise financière, en atteignant l'économie réelle, ne va pas arranger les choses.


La dégradation est durable reconnaissent tant les économistes que le gouvernement. L'Agence pour l'emploi des cadres (APEC) souligne un "fléchissement" dans les intentions de recrutement des entreprises. Selon une note de conjoncture de l'APEC, ce sont les petites et moyennes entreprises qui, dans l'industrie, "rencontrent des difficultés pour financer leur développement, ce qui freine leurs perspectives de recrutement." En fait, expliquent les auteurs du document, les recrutements sont essentiellement liés à "l'existence ou non de sortie" et à des remplacements de départs.

Au-delà de l'encadrement, les perspectives d'embauches sont fortement impactées par la crise. L'un des secteurs qui tirait l'emploi en France, la construction, est annoncée en crise potentielle. Comme en Russie, en Espagne, ou encore aux Etats-Unis, le recul de l'immobilier entraîne celui de la construction. Selon certains professionnels, les pertes d'emploi pourraient dépasser 100 000, voire atteindre 180 000 salariés, menacés par le chômage, ainsi que l'a déclaré au Monde (10 octobre 2008), Alain Dinin, le PDG de Nexity, premier promoteur en France. "Les mises en chantier pourraient être inférieures de 90 000 à celles de 2007", a-t-il expliqué.

Le gouvernement, outre les aides et garanties octroyées au secteur bancaire, a mis en place un plan de soutien de 22 milliards pour les petites et moyennes entreprises. L'Unédic (assurance chômage) vient de leur octroyer des délais de paiement pour leur cotisations chômage, un report de deux mois maximum sans pénalités.

La mobilisation pour relancer la croissance et sauver l'emploi semble donc générale. Pour autant, les moyens dont dispose le gouvernement sont modestes. Le recours aux contrats aidés, notamment dans le secteur public et associatif, sera probablement encouragé. L'enveloppe prévue dans le projet de loi de finances pour 2009 était de 230 000. Une rallonge pourrait être annoncée dans les prochains jours. En 2008, l'enveloppe initiale était aussi de 230 000, et le gouvernement l'a augmentée de 60 000 en cours d'année. Un accompagnement plus efficace des demandeurs d'emploi, le travail le dimanche pour doper la consommation et la croissance sont autant de leviers que le gouvernement pourrait activer.

Mais, le ralentissement de l'activité et la remontée du chômage ne sont pas les seuls motifs d'inquiétude des pouvoirs publics. Le déblocage d'aides massives pour le secteur bancaire risque de relancer les appétits et d'alimenter les jalousies, estime-t-on chez le premier ministre. Les syndicats de salariés ne cessent pas, d'ailleurs, de souligner cette contradiction. "Alors que les responsables politiques refusent tout financement nécessaire pour répondre aux exigences sociales, l'Etat se dit prêt à mobiliser 360 milliards d'euros pour sauver les financiers", s'émeut la CGT.

Pour l'heure, c'est plutôt l'attentisme critique côté des syndicats, ces organisations étant conscientes du caractère dramatique de la situation. Une fois celle-ci stabilisée, les impatiences pourraient alors se faire jour à nouveau. Dans une note très complète, Entreprise & Personnels, une association de dirigeants et de DRH, envisage plusieurs situations et n'exclue pas de fortes tensions sociales. "Un tel scénario d'explosion sociale pourrait résulter de la conjonction de fortes difficultés économiques au niveau des Français, voire de situations de détresse sociale, et d'un pouvoir perçu comme dur, voire inéquitable, ou simplement impuissant", explique l'auteur de l'étude, Jean-Marc Le Gall, docteur en sciences-économiques. C'est justement le scénario que souhaite éviter le chef de l'Etat, en mobilisant son gouvernement sur le front de l'emploi.

Rémi Barroux
j'ai pensé à toi Simply en lisant ça!
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