Le chauffage au bois cause une nouvelle alerte au smog
Pour la seconde fois en moins de deux mois, la Direction de la santé publique de Québec a émis, hier, une nouvelle alerte au smog dans la région métropolitaine de la capitale nationale.
«La mauvaise qualité de l’air des derniers jours est causée principalement par une forte concentration de particules polluantes en suspension dans l’air, émises surtout par le chauffage au bois», signale la Direction dans un communiqué de presse émis hier matin.
Entre lundi après-midi et mardi matin, l’indice de la qualité de l’air (IQA), suivi d’heure en heure par le ministère de l’Environnement, était jugé «mauvais». Ce n’est qu’hier, à l’heure du midi, que l’IQA est repassé au jaune (catégorie acceptable) et même au vert (bon) en début de soirée.
«Depuis décembre, il y a eu 16 dépassements, parfois de quelques heures seulement, au niveau de l’indice de qualité de l’air dans le secteur de Champigny (aéroport de Québec), signale le Dr Henri Prud’homme, de la Direction de la santé publique (DSP) de Québec. Mais comme on ne veut pas faire peur aux gens, on ne lance pas une alerte chaque fois.»
La DSP de Québec a par ailleurs insisté sur le fait que «la fumée de bois est composée de plus de 100 produits toxiques différents, dont les hydrocarbures aromatiques polycycliques, les composés organiques volatils, les particules fines et le monoxyde de carbone». Il est ainsi conseillé de n’utiliser le poêle à bois ou le foyer qu’en cas de nécessité, de brûler du bois sec et propre et de remplacer les appareils non certifiés par un poêle certifié EPA (Environmental Protection Agency).
En temps de smog, ce sont les personnes qui souffrent de maladies cardiovasculaires et respiratoires, les enfants et les personnes âgées qui sont les plus vulnérables. En cas d’alerte, il est donc conseillé à ces catégories de la population de demeurer chez elles, de limiter leurs activités, de bien fermer les fenêtres et de s’assurer de colmater toutes les entrées d’air.